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Textiles

85% des textiles sont revalorisés

Chaque année en Belgique, 10 kg de vêtements sont jetés par habitant. Le réseau des points de collecte de l’économie sociale (bulles à vêtements et apport en magasins) permet de récupérer environ 60% de ce gisement, soit plus de 36.500 tonnes par an en Wallonie et à Bruxelles. En s’efforçant de maximiser la réutilisation des textiles collectés, les entreprises actives dans la filière des Textiles contribuent à la réduction du volume de nos déchets.

Les entreprises d’économie sociale collectent les dons de biens usagés de 3 façons différentes :

  • Collecte par bulles placées dans les espaces publics, principalement pour la collecte de textiles ;
  • Collecte sur leur site : les dons des particuliers arrivent directement à la boutique ou au centre de tri de l’entreprise ;
  • Collecte à domicile sur appel téléphonique ou directement sur le lieu de stockage quand il s’agit de lots d’invendus.

La spécificité de ces collectes est qu’elles sont dites « préservantes des biens usagés » pour en garantir tout le potentiel de réutilisation. Les collectes sont réalisées auprès de donateurs privés ou d’entreprises.

Les filières de traitement sont :

  • 5 % de réutilisation via un réseau de boutiques de seconde main en Belgique
  • 50 % de réutilisation à l’exportation via des ONG partenaires
  • 28 % de recyclage (chiffon d’essuyage, rembourrage et effilochage)
  • 17 % de déchets ultimes (incinération avec récupération de chaleur). Cette part inévitable de la collecte des textiles usagés a un coût pour l’entreprise qui doit payer pour s’en débarrasser d’où l’importance de la qualité des dons.

Les entreprises de la filière Textiles font attention à l’impact de leurs activités dans les pays du Sud en veillant à ce que les exportations de vêtements de seconde main soient également une source de développement d’activité économique locale. Ils travaillent avec des ONG locales afin de concentrer la chaîne de distribution aux mains d’une population particulièrement défavorisée, ou victime de problème majeur (camps de réfugiés en situation de guerre, villes après une catastrophe naturelle, épidémie…) ce qui est un levier de développement intéressant. Sur ce terrain, Oxfam-Solidarité coopère étroitement avec Oxfam International et Terre asbl travaille en collaboration avec l’ONG Autre Terre, membre de son groupe.

Les modes de collecte

La collecte se fait essentiellement via les bulles de collecte Textiles dont le nombre a été porté à 5600 pour une meilleure couverture du territoire. Elles offrent un service de proximité aux citoyens pour tout type de vêtements, accessoires de mode, chaussures et linge de maison. Faute d’une bonne information du public, une part encore trop élevée de textiles de mauvaise qualité et d’ordures ménagères est régulièrement déposée dans les bulles, ce qui impose une élimination coûteuse aux collecteurs. Géolocalisez la bulle textiles la plus proche de chez vous !

Certaines boutiques acceptent les dons sur site et complètent ainsi le maillage du réseau de bulles. L’apport y est contrôlé, ce qui garantit une bonne qualité de collecte et un taux important de réutilisation. Géolocalisez le point de collecte textiles en boutique de seconde main le plus proche de chez vous !

Le réseau RESSOURCES compte à ce jour 151 boutiques proposant du textile. Géolocalisez la boutique de seconde main la plus proche de chez vous !

Des collectes en entreprise peuvent également être proposées pour la reprise de stocks d’invendus, de lots de textiles importants ou d’uniforme par exemple. Un service de déflocage des textiles peut également être proposés afin d’en assurer la réutilisation. Pour ces demandes, contactez les membres de la filière Textiles qui proposent un “service aux entreprises” dans l’outil de géolocalisation DONNER.

L’impact des activités est bénéfique d’un point de vue :

  • environnemental : maximisation de la réutilisation des textiles usagés dans l’objectif de préserver les ressources. 85% des textiles collectés sont revalorisés.
  • économique : les activités de récupération en économie sociale permettent d’offrir un emploi valorisant à 900 personnes, une formation à 500 personnes et une activité pour quelque 500 volontaires  pour la gestion de collecte, tri et commercialisation de biens de seconde main. (chiffres 2018 en équivalent temps plein)
  • social : les recettes des activités permettent de mettre en place des projets de solidarité (maison d’accueil pour sans-abris, formation de personnes peu qualifiées, projets de coopération au développement…). Les magasins de seconde main permettent également aux personnes à faibles revenus de se vêtir à bas prix.

Il y a plus de 10 ans, les entreprises d’économie sociale actives dans la filière des textiles usagés se sont rassemblées autour d’un projet de labellisation, Solid’R. L’objectif est de se différencier des opérateurs privés et d’assurer aux citoyens le respect de principes éthiques dans la gestion des dons. En savoir plus sur le label Solid’R !

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